Juin 2022 : L’organisation chaotique des examens et des corrections

Examens et corrections 2022 : le chaos !

BAC

Force Ouvrière soutient les correcteurs qui ont refusé d’ouvrir Santorin, qui dénoncent le télétravail épuisant et le flicage permanent qu’il provoque. Le SNFOLC condamne le tripatouillage généralisé des notes, effet sans surprise d’un baccalauréat  déréglementé, et demande le rétablissement de la souveraineté des jurys. À combien de correcteurs a-t-on reproché leurs notes trop basses et demandé de les remonter afin que les résultats ne soient pas trop catastrophiques ? L’absence de décharge de cours pour les enseignants convoqués à des jurys constitue, par ailleurs, un alourdissement supplémentaire qui aurait pu être évité par des consignes académiques.

L’intégration annoncée, sans moyens supplémentaires, des mathématiques dans le tronc commun est un leurre : le « module spécifique » entre en concurrence avec la spécialité mathématiques et est dilué dans l’enseignement scientifique. Le SNFOLC, qui revendique le retour aux disciplines d’enseignement, l’abrogation des réformes du lycée, du baccalauréat et de Parcoursup, exige le rétablissement du baccalauréat avec ses épreuves nationales, terminales, anonymes et ponctuelles.

DNB

Dans les collèges, le brevet est marqué par une dégradation des conditions de correction : les convocations dans des centres de correction parfois très éloignés contredisent totalement le choix affiché initialement de convoquer les enseignants au plus près de leur domicile. À cette « réorganisation » dont on ne perçoit pas vraiment le bénéfice pour les correcteurs, s’ajoute le manque d’anticipation de la DEC pour pallier les absences des collègues dans les centres de correction. Contrairement aux années passées, les suppléants n’étaient pas sur place mais en cours ou chez eux. Difficile donc de remplacer les absents au pied levé, alors que les corrections avaient débuté. Les collègues nous ont fait état d’une situation chaotique, loin de l’organisation « parfaite » affichée par la DEC. Jamais les corrections du brevet n’avaient fait parler d’elles jusqu’à cette année !